Critique de Mass Effect Andromeda par Djane

Mai 18, 2017 No Comments by

Critique et Analyse de Mass Effect Andromeda, attention ça va spoiler !

Une critique garantie avec plein de morceaux de spoilers dedans !

Spoiler Mass Effect Andromeda

La voici la voilà, ma critique toute fraîche de Mass Effect Andromeda, après 61 niveau, 95% du jeu effectué et 96 heures 24 min et 45 secondes passées dans Andromède… en une seule partie oui  oui.

Tout d’abord quels étaient mes attentes ? En bonne fan de Mass Effect, forcément j’attendais le jeu mais le blackout médiatique me faisait être assez méfiante. Cependant je gardais espoir. Le nom de Bioware est un gage pour moi du sérieux quant au respect de la franchise et de ses codes.

Avant de vous parler des points forts et des faiblesses, je vais vous expliquer mon démarrage… J’avais pris 2 jours de congés pour cet évènement afin que mon environnement personnel me permette un peu plus de latitude horaire pour explorer cette nouvelle galaxie. Je démarre donc le jeudi après-midi jour de la sortie officielle.

 

Créons une Ryder

Je lance fébrilement le jeu. Le menu apparaît « Oh joie de retrouver cette ambiance bleutée, calme, l’espace m’attend » et là arrive le premier problème… Le plus gros, celui dont vous avez tous déjà entendu parler, l’enfer du générateur de personnage !

Le mot enfer est évidement exagéré, le générateur de personnage n’est pas si atroce que ça en lui-même. Le fait de le brider à des visages présélectionnés et au final peu modifiable est un peu dommage mais ça va tout de même. L’interface est très orientée console, comme toujours dans les Mass Effect, et la roue de sélection des couleurs du coup pas très optimisée pour PC mais ça va au final on s’y fait. Non le problème est simple : je fais un personnage que je trouve acceptable (qui ne m’emballait pas forcément totalement du fait des restrictions mais je trouvais au final chaussure à son pied), je lance le jeu est là, c’est le drame.

Quand la joie laisse place à la rage…

Les animations faciales humaines qui partent totalement en cacahuète ! Et l’autre problème c’est que pour s’en rendre compte il faut se taper toutes les cinématiques d’intro du jeu, au final 15 minutes de perdues à chaque fois. Bref j’ai dû y perdre plus 3h entre lancement du jeu,  recréation de perso, rage,  re-lancement, re-rage. Je suis complètement sortie de ma petite hype je n’ai qu’une envie c’est de me sortir de cette galère… je finis par trouver un visage qui s’anime potablement. Elle ne se bouffe pas la lèvre inférieur c’est déjà ça, et malgré un petit côté hamster et ses 12 ans d’âge pas plus, je survivrai… Le premier problème est là : « Elle », et non pas « Je ». J’étais Shepard, nous l’étions tous, mais après tout ça, je ne suis pas Ryder.

Djane Mass Effect Andromeda 2

Le problème de l’animation peut sembler anodin pour certains, pour moi c’était la porte d’entrée à l’immersion, je suis passée à côté.

Passons ce point déjà mainte fois répété mais pour une analyse complète je ne pouvais en faire l’impasse car il s’agit de l’un des deux problèmes majeurs du jeu pour moi.

Permier pas d’une Ryder…

Je commence enfin mon exploration et là j’avoue… c’est beau (quand on ne voit pas la tête de mon perso), c’est même superbe. Je tourne certes avec une gtx 1080 mais bon… dieu que c’est beau.

La carte de la galaxie est magnifique, et les animations de changement de planètes somptueux, d’autant plus qu’ils se positionnent réellement dans la carte de la galaxie. Chaque élément est là où il doit être lors du déplacement, tenant compte de cette carte en 3D. Un bel ajout, extrêmement soigné. Le fait de ne pouvoir sauter les cinématiques de changement de planètes a été corrigé dans le premier patch, rien à dire du coup à ce sujet.

Secteur Héléus Mass Effect Andromeda

Les musiques :

Les musiques sont discrètes mais parfaitement dans la ligné de ce que l’on peut attendre d’un Mass Effect. Seulement la musique de générique de fin de jeu m’a un peu déçue, trop loin de ce que l’on a pu connaître dans la première trilogie. Le reste j’ai vraiment aimé et apprécié l’immersion dans l’ambiance sur ce point.

Parlons combats : Miam c’est dynamique ! J’explose toutes les têtes qui se présentent en sautant tel à cabri !

Bon j’ai commencé en difficulté normal. Je n’aurai peut-être pas dû, ça manque de challenge.

L’exploration :

Côté exploration de planète, je retrouve mon Mako adoré, pardon le Nomade et là c’est aussi un grand plaisir, dynamique, rapide, grimpe partout tel un cheval dans Skyrim bref une belle réussite ! J’aurais juste aimé pouvoir le réelement le customiser mais c’est un détail !

Nomade et Djane Andromeda

 

Une aventure loin d’être solitaire et de tout repos :

Je découvre mes nouveaux camarades et là c’est peu la douche froide : J’ai envie de cogner Cora et Liam. Ca s’annonce compliqué sur ce point. Je trouve au final ces deux coéquipiers assez caricaturaux et trop « facile » dans les choix narratifs : Nous avons la chasseresse Asari lesbienne refoulée (Nan parce que quand on fait autant une fixette sur Sarissa, c’est qu’y a un truc qu’on n’accepte pas bien hein !) avec une coupe de cheveux… Passons je vais m’énerver encore. Mais pour avoir acheté Art of Mass Effect Andromeda j’ai pu voir l’évolution de Cora et je regrette qu’ils n’aient pas arrêté leur choix bien avant. Et quand à  l’ex pseudo flico socialo machin qui nous fait un genre de crise existentielle… et ON FAISAIT DES REPROCHES A KAIDAN HEIN ! Nan mais ça n’aurait tenu qu’à moi je te Virmirisais les deux-là !

Ne bougez pas je vais prendre des cachets je reviens !

Blague à part je trouve ces deux personnages vraiment assez facile et leurs histoires ne m’intéressent pas. Ca s’arrange un peu avec Peebee, qui fait elle aussi dans la caricature à la limite de la psychiatrie mais avec un peu de fraîcheur. De même avec Vétra, ce n’est pas l’emballement car elle arrive à mon goût comme cheveu sur la soupe. Cependant l’écriture du personnage est agréable de mêmes que ses échanges. Jaal est sympathique, son histoire intéressante, bref je commence à apprécier certains de mes compagnons. Au final mon préféré est Drack, tout simplement. Son histoire, ses dialogues que ça soit en mode cinématique ou en le trimbalant dans le Nomade, et surtout son design, c’est un excellent compagnon.

Au final les membres d’équipage que je préfère sont Drack, Kallo, Gil et Jaal. En phase de jeu, je me balade avec Drack et Peebee, un duo assez fun au niveau conversation.

Des inégalités d’écriture :

Ce qui m’amène du coup à parler des quêtes des compagnons que j’ai trouvé vraiment inégales. La meilleure est étonnamment celle de Liam, qui m’a véritablement fait rire. Les autres sont pas mal mais on peut y déceler un véritable écart d’écriture. Écarts qui se ressentent dans plusieurs passages du jeu, notamment la quête du Charlatan très bien écrite alors qu’en face d’autres souffrent de faiblesses (ce qui tourne autour des Roekkar par exemple).

C’est finalement ce fossé qui m’a le plus gêné. J’ai adoré ce passage sur Kadara avec le Charlatan, la quête de Liam, le côté légèrement épique du sauvetage de l’arche Galarienne. J’ai enfin eu un peu de frissons d’émotion et de tension Mass Effectienne en approchant de Meridiane. Mais malheureusement le combat final lui manquait clairement d’épique et de piquant. Sa difficulté était très relative surtout quand on a démonté tous les précédents architectes les doigts dans le nez. Bref ça manquait un peu de boss final à mon goût. Et c’était surtout répétitif sur les “boss” et ennemies.

Mass Effect Andromada Djane Ryder end

L’histoire elle même :

Parlons maintenant de l’histoire : Elle est assez bateau et classique. Pour moi il n’y a eu aucune surprise lors de la révélation de l’origine des Kerts et de ce qui arrivaient aux Angarras. Et oui quand l’opus de Mass Effect que l’on préfère est le 2, forcément le premier cocon qui passe, on pense directement Protéens et Récolteurs, c’est un réflex ! De même à propos de maman Ryder, on pouvait la voir venir de loin.

Du coup pas de grosse surprises ni de gros rebondissement. Cependant le jeu reste une très bonne introduction à une suite et c’est sson point fort. Il se veut être une mise en place d’un nouvel univers et il remplit parfaitement sa mission en laissant ouvertes de nombreuses pistes qui piquent ma curiosité : L’Empire Kert et son extension, qui est la bienfaitrice (avec des pistes très intéressantes sur le sujet !), le dlc promit en fin de jeu pour récupérer les Quariens, Elcors et Volus !

Panomara magnifique Andromeda Havarl

Là où j’ai eu plus du mal avec l’histoire c’est que je trouve que le jeu par la quête principale m’emmène moins naturellement vers les quêtes secondaires. C’était plus “j’arrive dans tel ville, paf 25 quêtes secondaires dont certaines donnent vraiment l’impression d’être la bonne du coin”. Avec Shepard j’étais “Space Jesus”, avec Ryder je suis “Space Boniche”, ou du moins j’en ai par moment l’impression 🙂

Et finalement une avalanche de bugs ou pas ?

Vous me direz “Mais Djane tu n’as pas le 100% c’est quoi ce boulot !”. Et bien non, et je ne l’aurai pas sur cette partie pour deux raisons : la première certaines quêtes sont assez pénibles à faire car pas indiqué sur la map (mais tant mieux c’est bien aussi que le jeu me laisse galérer un peu voir beaucoup), mais pour le coup je n’ai pas trop envie de pousser plus sur cette partie car surtout je sais que je ne pourrai pas avoir le 100%

. C’est ma seconde raison : J’ai malheureusement une quête qui a bugée et ne se valide pas sur le Nexus. Ca calme donc un peu et ne donne pas envie de perdre du temps à terminer les quêtes “space boniche” même si au final j’apprécie leurs présences 😉

Ce bug de quête est un peu dommage et j’en ai eu final que très peu malgré ce que j’avais pu entendre d’autres joueurs : Une quête bugée pas validable, un bug de perte de son dans le jeu une fois, reboot de celui-ci et c’était terminé, et un décès de Peebee surprenant qui me l’a ramené en mode Peebee de Schrödinger, pour deux fois plus de plaisir ?! Bon avec un magnifique curseur de décès toujours à l’écran même à l’autre bout de la galaxie, mais lui aussi réglé par un reboot. En dehors de la quête bugée rien de gênant vraiment.

Double dose de Peebee

 

Bilan j’en pense quoi ?

Du coup comme vous l’aurez déjà compris c’est une critique en demie teinte : je ne sais pas quel problème il y a eu en phase de Dev pour en arriver à ces animations mais malheureusement elles ont pénalisé mon immersion dans le jeu par rapport à ce que j’attends d’un Bioware. C’est le point fort selon moi du studio et malheureusement sur cet opus je passe à côté. Cependant j’ai bon espoir grâce à la mise en place de l’univers, j’attends donc une suite très sincèrement car la promesse est intéressante.

Je vais laisser un peu de temps s’écouler pour que les problèmes basics d’animations soient totalement réglés et qui sait, je pense que j’y reviendrai probablement avec un sincère plaisir et très certainement en me sentant un peu plus Ryder 🙂

« Ici Djane Ryder, ma note suite à cette critique : 14/20 – Terminé »

Djane Mass Effect Andromeda 1

Mass Effect Andromeda

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